« Nous pouvons briser le cercle vicieux de la pauvreté infantile. »
En tant que parent, vous travaillez et économisez avant tout pour pouvoir tout faire pour vos enfants, pour leur donner les opportunités dont vous avez vous-même bénéficié, et plus encore. Je crois que c'est la principale ambition de tout parent. Ça doit être terrible de ne pas pouvoir y parvenir.
Des chiffres choquants
« Nous sommes choqués par le fait que, dans notre pays, plus d'un demi-million d'enfants – soit un enfant sur cinq - vivent dans la pauvreté », explique An. « Ce sont des enfants qui vont à l'école avec des chaussures trouées et une boîte à tartines vide. Qui doivent repêcher des sandwichs moisis dans une poubelle. Qui ne peuvent pas participer à des activités sociales ou culturelles parce que leurs parents n'en ont pas les moyens. En tant que parent, vous travaillez et économisez avant tout pour pouvoir tout faire pour vos enfants, pour leur donner les opportunités dont vous avez vous-même bénéficié, et plus encore. Je crois que c'est la principale ambition de tout parent. Ça doit être terrible de ne pas pouvoir y parvenir. »
Augmentation de la pauvreté
Filip ajoute : « Cette impuissance doit être terrible. Il s'agit souvent de mères célibataires qui doivent en permanence se débrouiller elles-mêmes. C’est incroyable que dans notre État-providence, tant d'enfants vivent dans des conditions désastreuses. Le système ne parvient visiblement pas à résoudre ce problème. En tant que Belge, ce n'est pas quelque chose dont on peut être fier. Le pire, c'est que la crise du coronavirus, l'inflation croissante et la hausse des prix de l'énergie augmentent le nombre de personnes en situation de pauvreté. »
Cacher la pauvreté
Il s'agit aussi souvent d'un problème invisible, poursuit Filip. « Les personnes et les enfants dans cette situation ne veulent pas que vous sachiez à quel point ils sont pauvres. Elles éprouvent un grand sentiment de honte. Les enfants en question sont souvent passés maîtres dans l'art de masquer leur pauvreté, mais ils sont sans cesse laissés pour compte parce qu'ils ne peuvent pas fréquenter de mouvement de jeunesse, faire du sport ou pratiquer un autre loisir. Nous nous réjouissons qu’une initiative existe pour apporter un changement structurel à ce phénomène. Et nous sommes donc heureux d’utiliser notre réputation pour attirer l'attention sur cette initiative. »
La Fondation Pelicano est dirigée par un avocat général honoraire et bénéficie de la protection royale : cela inspire confiance.
Un regard critique
Avant de se lancer dans la promotion de l'initiative, An et Filip se sont attachés à comprendre le fonctionnement de la Fondation Pelicano et à vérifier que l'argent parvient effectivement aux personnes qui en ont le plus besoin.Filip : « La Fondation Pelicano est dirigée par un avocat général honoraire et bénéficie de la protection royale : cela inspire confiance. Nous avons assisté à une réunion du conseil d'administration et à un comité d'évaluation et avons été impressionnés. En toute honnêteté, s'il n'en tenait qu'à nous, nous aurions approuvé tous les dossiers traités par le comité, mais en raison du manque de ressources, il faut parfois faire des choix difficiles. »
« Une augmentation des dons pourrait en effet aider », ajoute An. « Mais c'est une bonne chose que les dossiers soient examinés d'un œil critique. Cette Fondation mérite d'être beaucoup plus connue, de récolter beaucoup plus d'argent et de pouvoir aider beaucoup plus de personnes. »
Éviter la stigmatisation
An et Filip ne tarissent pas d'éloges sur l’efficacité et la discrétion qui caractérisent les activités de la Fondation. An : « Les situations les plus difficiles sont signalées par les partenaires de soins. Il s'agit de personnes qui travaillent, par exemple, dans une école, dans un CLB (centre d’accompagnement des élèves) ou au CPAS. Celles-ci rédigent un rapport. Si le dossier est approuvé, l'argent ne va pas directement aux enfants ou aux parents. Le partenaire de soins veille à ce que l'enfant ait une boîte à tartines remplie ou puisse manger à la cantine, à ce que les factures de l'école et les loisirs soient payés, etc. La Fondation Pelicano fait également preuve d’une grande discrétion. Les parents sont bien sûr informés, mais pas les enfants et leur entourage. De cette façon, l’organisation évite la stigmatisation liée à la pauvreté. »Une réaction en chaîne
« La Fondation Pelicano garantit également que la grande majorité des dons bénéficient réellement aux enfants », explique An. « Les frais généraux sont extrêmement faibles. D'ailleurs, je pense qu'il n’est pas juste de parler en termes de coût. Il faut également tenir compte du rendement à long terme, non seulement pour l'enfant lui-même, mais aussi pour l'ensemble de la société. Nous permettons à ces enfants de se constituer un réseau social, de suivre une formation, de trouver un emploi et de briser ainsi le cercle vicieux de la pauvreté. »
« Ça va même plus loin », conclut Filip. « Une personne qui sort de la pauvreté grâce à la Fondation Pelicano s'engagera probablement plus tard à aider les autres. Peut-être même cela créera-t-il une réaction en chaîne qui nous aidera à résoudre enfin et pour de bon le problème de la pauvreté infantile. »
Voulez-vous aider la Fondation Pelicano ? Il existe plusieurs façons de le faire. Surfez sur leur site web et découvrez les possibilités.